Sami Biasoni : «L’école élémentaire ne doit pas particulariser mais unifier les enfants qu’elle forme»


Dans son discours des Mureaux sur le séparatisme, Emmanuel Macron a précisé les contours de sa réforme de «l’enseignement des langues et cultures d’origines» (ELCO) annoncée lors de son allocution séminale à Mulhouse, en février dernier. Depuis, d’aucuns se sont empressés de se réjouir de la mort d’un dispositif obsolète, incompatible avec les impératifs républicains de cohésion nationale, alors que d’autres dénonçaient une nouvelle atteinte à la liberté d’une partie de la population à disposer de son identité, fût-ce au détriment de ce qui fonde notre commun. Dans les faits, le président de la République s’est contenté d’entériner une décision prise sous la mandature précédente ; en outre, les ELCO ne disparaissent pas mais deviennent des EILE (Enseignements Internationaux de Langues Étrangères). Il aura fallu presque 15 ans entre le rapport du Sénat de 2003 pointant «le risque de dérive communautariste» de ce dispositif et la mise en œuvre de ladite réforme. Une fois de plus, au lieu d’opter pour un traitement sérieux de ces sujets aussi essentiels que complexes, on enjolive l’existant dans une optique de communication pour, in fine, s’étonner benoîtement de l’échec des politiques publiques les sous-tendant.

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