Jacques de Guillebon : il ne s'agit pas de "séparatisme" mais de conquête.


Peut-on dire que le geste de l’assassin tchétchène est le fruit amer de ces quarante ans d’islamisation de la France que vous avez racontés ?

Oui, mais ce n’en est pas le premier et malheureusement pas le dernier ; simplement une étape. Et il ne s’agit pas de la première signature obsessionnelle de l’égorgement : il y a eu le chef d’entreprise Hervé Cornara en 2015, le père Hamel en 2016, l’étudiante Mauranne Harel et sa cousine Laura en 2017, et le gendarme Arnaud Beltrame en 2018. Mais cette exécution a un retentissement particulier pour deux raisons.

D’abord, parce qu’elle réveille tragiquement une mauvaise conscience enseignante : Samuel Paty faisait partie de ces exceptions qui s’obstinaient dans un milieu qui avait largement abdiqué, pour des motifs différents. Soit par peur, laquelle est tout à fait compréhensible, vu la lâcheté institutionnelle de l’administration scolaire, soit par inculture croissante, soit par complicité islamo-gauchiste (il suffit de voir la logorrhée repentante et immigrationniste que distillent les manuels scolaires, rédigés par des enseignants). La très réelle émotion enseignante est un refoulé de cette soumission scolaire, voulue ou subie, de la base au sommet. N’oublions pas que François Fillon, qui joue aujourd’hui les matamores, était le ministre de l’Éducation qui a étouffé le rapport Obin sur les atteintes à la laïcité qu’avait commandé son prédécesseur, Luc Ferry. Aujourd’hui, 40 % des enseignants reconnaissent s’autocensurer et les statistiques officielles d!« atteintes à la laïcité » sont les plus faibles dans les quartiers islamisés parce qu’elles n’y sont même plus signalées…



La France, de près ou de loin, côtoie l'islam depuis ses débuts. De la conquête de l'Espagne et la maîtrise de la Méditerranée jusqu'aux guerres de décolonisation, en dehors de quelques rares périodes d'accalmie, cette relation ne fut qu'une longue suite de guerres et de conflits. Mais, depuis la fin des années soixante et l'arrivée en métropole d'une immigration musulmane de plus en plus importante, un changement majeur s'est produit : l'islam ne fait plus seulement valoir ses revendications au-delà des frontières mais au coeur de l'hexagone. Préceptes vestimentaires et alimentaires, place de la religion à l'école et dans l'entreprise, liberté d'expression et de conscience, statut de la femme, relations avec les fidèles d'autres religions : depuis maintenant quarante ans les élites politiques et médiatiques se voient sans cesse confrontées au défi d'une religion puissante qui n'a jamais rien cédé. Qu'ont-elles fait, qu'ont-elles dit et écrit pour défendre notre bien commun, la République ? Quasiment rien. C'est ce renoncement que ce livre se propose de rappeler, sans y ajouter quoi que ce soit. Rappeler les faits, les décisions. Redonner à lire les textes et les discours qui les ont accompagnés, tels qu'ils furent écrits et prononcés, au mot près. Dire l'histoire telle qu'elle fut et telle qu'elle avance. Sous nos yeux.

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