Jean-Eric Schoettl : Oser réformer la constitution pour contrer le droits-de-l'hommisme


Lorsqu'on parle, comme aujourd'hui, de mieux armer juridiquement la société contre l'islamisme ou la délinquance, on n'entend pas abolir l'État de droit, mais déplacer les curseurs dans les limites de cet État de droit. Les curseurs entre sécurité et liberté, entre intérêt général et droits individuels, doivent pouvoir être déplacés en fonction des circonstances (terrorisme, épidémies…). Quoi de plus normal ? Au demeurant, depuis une quinzaine d'années, quelques déplacements de curseur ont été réalisés (en suscitant toujours d'âpres débats) en faveur de l'intérêt général et des disciplines collectives : prohibition des signes religieux ostentatoires à l'école, prohibition de l'occultation du visage dans l'espace public, loi renforçant la sécurité intérieure du 30 octobre 2017 (qui pérennise certains aspects de l'état d'urgence antiterroriste), législation sur la crise sanitaire.

L'intérêt général en retrait face à l'influence du droits-de-l'hommisme

Un assez large consensus se dégage aussi aujourd'hui pour que le projet de loi en cours de préparation contre l'islamisme déplace encore sensiblement ce curseur. Tout cela devrait paraître évident, mais cela ne l'est pas dans la France contemporaine. Le déplacement du curseur dans le sens de l'intérêt général est en effet bloqué par un fondamentalisme droits-de-l'hommiste, minoritaire dans l'opinion mais influent dans le monde politique, médiatique, associatif et au sein même des institutions. Ce fondamentalisme opère au niveau idéologique, mais également au niveau juridictionnel, ce qui est moins connu.

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