Lutte contre l'islamisme : pour le général Pierre de Villiers, “c'est bien d'une guerre qu'il s'agit”


Je suis entré à Saint-Cyr en 1975. C'était l'époque post-soixante-huitarde de l'antimilitarisme primaire, l'époque d'une paix que l'on pensait éternelle. Le monde était divisé en deux blocs : le pacte de Varsovie et l'Alliance atlantique. J'ai quitté l'armée à l'été 2017. Le monde avait complètement changé. Deux ruptures stratégiques majeures l'avaient bouleversé : la chute du mur de Berlin, en 1989, entraînant l'arrivée d'un monde multipolaire, et l'attaque des deux tours au cœur de New York, qui mettait ce monde sous la pression d'un terrorisme de masse. Entre-temps, les “stabilisateurs automatiques” que sont les organisations internationales se sont peu à peu usés et ne se sont pas suffisamment réformés. L'ordre ancien issu de la fin de la Seconde Guerre mondiale s'en est allé et nous sommes entrés petit à petit dans un temps de déséquilibre qui nous amène aujourd'hui, probablement, à un point de bascule. Retour de l'histoire.

Dans ce contexte, l'armée devient le recours et le vocabulaire militaire est à la mode. L'armée a souvent été ce vers quoi on se tournait dans les difficultés ou le chaos.

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#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police