Maxime Tandonnet : «Confinement: l’exaspération semble en passe de l’emporter sur la peur»


Le confinement de l’automne ne ressemble en rien à celui du printemps. En mars-avril, la peur du Covid-19 fut à la source d’une profonde résignation et d’un consensus en faveur d’une suspension générale de la liberté d’aller et venir. En témoignait la ferveur populaire autour de l’acclamation des soignants, chaque soir aux fenêtres des appartements. À 20 heures désormais, aucune clameur ne rompt le silence: cet élan unanime a disparu.

Un climat de défiance s’est, bien au contraire, installé à sa place. Selon Elabe (29 octobre), 75 % des Français - ballottés par la houle des ordres et des contre-ordres - estime que le pays n’était pas prêt face à la deuxième vague. Un doute s’exprime désormais sans complexe quant à l’efficacité de solutions autoritaires. «Vouloir arrêter une épidémie par le confinement revient à arrêter la mer avec les bras» déclare l’essayiste Jean-Loup Bonnamy, le 6 novembre, dans un entretien à FigaroVox. Des voix s’élèvent pour déplorer le recul de la démocratie parlementaire au profit d’une gouvernance sanitaire. L’influence d’une poignée de médecins médiatiques, la toute-puissance d’un Comité scientifique composé d’experts non élus et d’un Conseil de défense, habilité par l’état d’urgence à suspendre les libertés en dehors de tout contrôle politique, bousculent la tradition démocratique française, achevant de marginaliser le suffrage universel.

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