Nicolas Bouzou : Pourquoi ce deuxième confinement est différent


La problématique de politique économique posée par le deuxième confinement est nettement différente de la première. Les contraintes étant moins strictes, la récession sera deux fois moins forte au quatrième trimestre qu'elle ne l'a été au deuxième. Mais ses conséquences sociales seront plus importantes. Les gens qui travaillent sont fatigués et moins motivés qu'au printemps. Les entreprises ont moins de ressources à investir, sont fortement endettées et craignent un troisième confinement (pour conjurer une troisième vague épidémique).

Certains économistes demandent une relance rapide de la demande pour maintenir la consommation et stimuler l'investissement. Une telle politique n'est pas adaptée à la situation de notre pays au moment où j'écris ces lignes. D'une part, les dispositifs comme l'activité partielle et le fonds de solidarité permettent de limiter la baisse du revenu des ménages. Avec le confinement, le taux d'épargne va mécaniquement remonter vers son niveau du deuxième trimestre, soit un peu plus de 25% du revenu disponible (20% pour la seule épargne financière). D'autre part, faire remonter l'investissement des entreprises en ce moment est illusoire, tant l'incertitude est grande. Cette question de l'investissement est traitée par le plan France Relance. Il n'est plus complètement adapté à la période présente mais ce n'est pas grave.

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