Voici l’évangile des mondialistes: l’État de droit. «Il doit être respecté!», ordonnent aux nations indociles les missionnaires de la diversité. La Hongrie, la Pologne, la Slovaquie sont ainsi dans le collimateur de l’Union européenne. D’autres contestataires de l’ordre universaliste pourraient rejoindre la fronde, ouverte à propos du vote du budget européen. Georges Soros, promoteur de la société ouverte, se présente comme le «philanthrope» de cet ordonnancement supranational. Dans Les Échos, il étrille
le Hongrois Viktor Orban, ce rebelle qui lui tient tête. Sans attendre la confirmation, par les grands électeurs américains, de la victoire de Joe Biden,
les «progressistes» sont à l’offensive. L’État de droit est leur arme: il impose aux peuples de s’ouvrir à l’immigration et aux exigences des minorités, ethniques ou sexuelles. Cette Union dogmatique n’est pas celle dont rêvait
Valéry Giscard d’Estaing, mort chez lui mercredi soir à 94 ans.