Mathieu Bock-Côté: «Messes, le sens d’une résistance catholique»


La querelle autour de la messe a animé la vie politique française ces dernières semaines. Sans surprise, la majorité des médias l’a présentée à la manière d’un surgissement au cœur de l’espace public d’un catholicisme «réactionnaire», défiant à la fois les lois de la République et la sécurité sanitaire. La messe serait un caprice de bigotes et de vieux messieurs en loden. Plus encore: ces agenouilleurs compulsifs annonceraient le retour de «l’intégrisme» et ne vaudraient pas mieux que les islamistes occupant l’espace public pour faire des prières de rue. Pour une fois, le slogan pas d’amalgame aurait pu bien servir.

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Il est peut-être nécessaire d’aborder cette mobilisation autrement pour la comprendre. La présente crise sanitaire a obligé les sociétés à redéfinir ce qu’elles jugent essentiel. Quels besoins de l’âme humaine sont jugés fondamentaux. Que faire des aspirations spirituelles qui la traversent? L’existence peut-elle véritablement être mise dans un bocal, en se réduisant à un simple principe de conservation biologique? Les catholiques n’étaient pas les seuls à se le demander et à s’opposer aux exagérations de la raison sanitaire, mais ils parvinrent à préserver le domaine des libertés publiques au nom d’une cause transcendant le simple appel aux libertés, comme si ces dernières, et c’est bien le cas, ne pouvaient pas reposer sur un vide métaphysique.

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