Natacha Polony : les policiers dans le piège des politiques


On appelle ça un fiasco. L’insupportable agression de Michel Zecler par des policiers hors de contrôle a ébranlé à juste titre un pays en pleine interrogation sur certaines pratiques de ses forces de l’ordre. Mais elle ne fait que s’ajouter à un climat parfaitement délétère dans lequel un ministre aux ambitions peu discrètes instrumentalise autant qu’il le peut la souffrance et les amertumes des policiers. Pendant ce temps, les médias s’interrogent doctement sur la double question qui leur semble la plus brûlante : doit-on parler de « violences policières » et ce mot implique-t-il un caractère « systémique » desdites violences ?

Il semble extrêmement difficile à certains de concevoir que les policiers puissent être en même temps auteurs et victimes de violences ; voire que les deux phénomènes se répondent et s’alimentent, de sorte qu’en nier une des dimensions interdit de régler le problème. Les images d’un policier quasi lynché place de la Bastille, lors des manifestations contre la loi « Sécurité globale », ne sont pas plus acceptables que celles du déferlement de haine (potentiellement raciste, ce que l’enquête déterminera) contre Michel Zecler.

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#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police