Olivier Babeau : «Ce n’est plus une guerre contre le virus, mais contre la liberté»


Les crises révèlent nos grandeurs, mais plus sûrement encore nos petitesses. Au cours de ces mois de pandémie, notre appareil étatique aura déchaîné tous ses démons: création de guichets sans nombre, production par pelletées de formulaires amphigouriques, suite d’ordres et de contrordres. Bien sûr, le risque est réel et le bilan des victimes déjà lourd. Des mesures doivent être prises.

Mais, comme l’écrivait Montesquieu, les règles inutiles ont affaibli celles qui étaient nécessaires. Les mesures tatillonnes et les vexations gratuites de la puissance publique contrastent péniblement avec les preuves éclatantes de sa faiblesse face aux casseurs qui ravagent nos villes à chaque manifestation. L’efficacité sanitaire, objectif affiché, s’efface au profit d’autres logiques moins avouables: se couvrir, éviter le reproche «de n’avoir rien fait» quitte à en faire trop, afficher une hyperactivité pour faire oublier l’impréparation dans laquelle nous a trouvés la pandémie. Et surtout égaliser, encore et toujours.

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