Pierre-Marie Sève : «Derrière les violences policières, la question de la formation et du recrutement des agents»


À la faveur de la Loi sécurité globale, d’une vidéo montrant des violences policières contre Michel Zecler, ou encore de l’import de problèmes raciaux venus d’Outre-Atlantique, le climat médiatique actuel est particulièrement orageux pour la police et pour les hommes derrière l’institution.

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Prises une par une, les violences policières contre ce producteur noir, celles contre les Gilets jaunes, contre même la pacifique Manif pour Tous il y a quelques années, sont réelles. Elles sont choquantes et elles n’ont pas leur place dans une institution censée protéger les citoyens français. En effet, il n’est pas difficile de concéder que la police étant une institution humaine, c’est-à-dire constituée d’hommes et de femmes, dérape et fait des erreurs, parfois graves.

Mais ces actes ont tous un contexte, d’abord immédiat bien sûr, dans le feu de l’action, mais également un contexte plus général, une atmosphère pourrait-on dire. Ces actes de violences peuvent trouver une première explication dans les changements des modalités de recrutement de la police. Alors que les effectifs policiers étaient en baisse constante depuis 2006, la vague d’attentats de 2015 a poussé les gouvernements à recruter à tour de bras, ce qui a contribué à fragiliser la structure de la police.

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