«La violence, symptôme d’un monde qui refuse le conflit» - Par Olivier Babeau
Le contraste est fort. D’un côté, ces étudiants décrits comme des snow flakes, des flocons de neige fondant à la moindre contrariété, incapables de se confronter à une pensée divergente, désireux de vivre dans un cocon exempt de toute friction avec un monde qui ne correspondrait pas exactement à leurs exigences. De l’autre, des pilleurs qui mettent régulièrement à sac nos centre-ville, des terroristes qui viennent répandre la mort et des bandes qui se livrent dans nos rues à des affrontements façon Orange Mécanique.
Ici, des jeunes dont le cœur défaille à la seule vue d’un stéréotype dans un film de Disney, là d’autres jeunes qui tuent pour une cigarette refusée, un regard de travers ou un dessin.