L’INSEE a revu à la hausse le solde migratoire de 2017, désormais le plus élevé depuis 1970 - Par Laurent Chalard


Laurent Chalard est géographe et travaille au European Centre for International Affairs. Retrouvez-le sur son blog personnel.

En France, le débat sur l’immigration fait rage depuis plusieurs décennies, en particulier sur les plateaux de télévision, avec une bataille de chiffres à la clé, qui fait parfois figure de pugilat. D’un côté, les partisans de la limitation des flux d’entrée permanente sur le territoire hexagonal ont tendance à surestimer le solde migratoire, considérant que toutes les entrées sont définitives, dans une optique de «faire peur», qui n’est pas sans arrière-pensée électoraliste.

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D’un autre côté, à l’inverse des précédents, les défenseurs d’une politique d’accueil généreuse faisant, selon eux, honneur à la patrie des droits de l’homme, minimisent l’ampleur des flux, souhaitant montrer que ces derniers n’ont pas un impact majeur sur la composition de la population française et qu’il ne convient donc pas de s’en inquiéter.

À l’arrivée, le principal arbitre du débat s’avère être le seul organisme dont le calcul du solde migratoire a un caractère officiel dans notre pays, même si, comme nous avons pu le montrer par le passé dans ces mêmes colonnes, il est critiquable, c’est-à-dire l’Insee. En l’absence d’autres sources fiables et reconnues par tout un chacun, notre connaissance de l’immigration en France et de son évolution est tributaire des données fournies par cet institut et de leur plus ou moins bonne qualité.

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