Comment les militants décoloniaux prennent le pouvoir dans les universités - Par Samuel Mayol et Xavier-Laurent Salvador

Au lieu de lutter contre l’influence grandissante du décolonialisme dans l’enseignement supérieur et la recherche, le gouvernement vient de faire adopter une loi qui la favorise, s’alarment les deux universitaires.


Le modèle de formation des «élites» ne passe plus, tant s’en faut, par les universités. Les meilleurs étudiants qui fréquentent les classes préparatoires dans des établissements du secondaire ne rencontrent plus les chercheurs de nos laboratoires. Ces établissements sont affranchis des équivalences que pilotait naguère la seule université. Un élève redoublant sa khâgne obtient aujourd’hui sa licence par décision du conseil de classe. Des écoles centrales, des écoles d’ingénieurs, des écoles nationales supérieures et des instituts peuvent désormais délivrer un doctorat en parallèle des universités. Des organismes para-universitaires «partenaires», les Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (INSPE) contrôlent la formation des enseignants. L’université est donc dorénavant dépouillée de sa prérogative: la certification du diplôme, qu’elle partage avec des institutions concurrentes.

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Depuis le XIIe siècle l’université française s’est progressivement forgée une tradition d’universalisme, d’abord chrétienne puis progressivement objective et raisonnée. Au titre de cet universalisme, notre université a œuvré pour que l’esprit des Lumières, bien avant qu’il n’existe officiellement d’ailleurs, soit le fondement de tous ses enseignements. Depuis la Révolution française, notre université travaille pour que l’universalisme républicain, doctrine d’origine française portée par des universitaires célèbres soit considéré comme un modèle idéal universel.

Cet idéal décrit la République comme une et indivisible, au sein de laquelle tous les citoyens sont égaux en droits. Or, depuis plusieurs mois, l’université est placée au centre du combat pour les valeurs de la République. Les incidents liés à l’offensive d’extrémistes en tout genre sont quotidiens. Certains, à travers des prises de position extrêmes, tentent en réalité de remettre en cause les fondements mêmes de notre République

Au nom de cet universalisme, nous n’avons en aucun cas à avoir peur que des débats entrent au sein de nos universités. En France, la recherche est libre. Il est donc normal que ce genre de débats entre au sein des universités. Cela relève de l’indépendance des enseignants chercheurs, reconnue comme principe constitutionnel.

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