Elisabeth Badinter - Son cri d'alarme contre la cancel culture

"Le ressenti des réseaux sociaux dicte de plus en plus sa loi aux médias" : la philosophe revient sur le lien entre réseaux sociaux, médias, et liberté d'expression.


A quelques jours d'intervalle, deux secousses médiatiques nous amènent à questionner l'évolution, en France, des relations entre la presse, les réseaux sociaux et la liberté d'expression. Le 11 janvier dernier, l'intellectuel Alain Finkielkraut provoquait une très vive indignation pour des propos tenus lors de sa chronique hebdomadaire sur LCI au sujet de l'affaire d'inceste incriminant Olivier Duhamel (le politologue est accusé d'avoir abusé de son beau-fils, alors jeune adolescent) : "Ce que fait normalement la justice, c'est qu'elle recherche le cas dans sa singularité. Mais là, quand on demande 'Y a-t-il eu consentement ? A quel âge ont eu lieu les faits ? Y a-t-il eu une forme de réciprocité ?', on vous tombe immédiatement dessus." Après que cet extrait a enflammé Twitter, la chaîne a décidé d'arrêter, dès le lendemain, la collaboration d'Alain Finkielkraut, et a retiré l'intégralité des trente minutes de chronique de son site Internet.

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