Nicolas Baverez : «Fermer, surveiller et dépenser»

La décision inattendue de reporter un troisième confinement témoigne de la prise de conscience par Emmanuel Macron de l’échec de son choix du tout-sanitaire.


L’épidémie de Covid-19 constitue pour les démocraties, par sa violence, sa complexité et sa durée, un défi sans précédent depuis les guerres mondiales du XXe siècle. Si la pandémie et la lassitude des peuples sont universelles, les écarts se creusent entre les stratégies et les performances des nations.

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L’Europe est très fragilisée, qui voit l’Union se livrer à une course de lenteur en matière de vaccination et de mise en œuvre de son plan de relance, alors que la zone euro a enregistré une récession de 7,2 %, contre un recul de 3,5 % aux États-Unis et une croissance de 2,3 % en Chine. En son sein, la France est menacée d’un effondrement comparable à celui de juin 1940. Les études réalisées sur la qualité de gestion de la crise rangent notre pays dans le peloton de queue. La perte de contrôle de la situation sanitaire, du pilotage de l’économie, de l’unité et du moral de la nation renvoie à une stratégie liberticide, où l’État est moins mobilisé pour surmonter l’épidémie que pour contrôler citoyens et entreprises, y compris en les noyant sous un flot d’argent public.

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