Nicolas Bouzou : Endettement public, calmons-nous !

Profitons aujourd'hui des conditions d'emprunt extraordinaires, sachant qu'il faudra bien sortir demain du "quoi qu'il en coûte".


Dans notre grand malheur, nous avons au moins eu une chance : la plupart des pays européens subissent cette crise dans un contexte de taux d'intérêt nuls, voire négatifs. Cette anomalie a deux causes.

La première, c'est que l'épargne mondiale est abondante. Des pays comme la Chine, qui se sont formidablement enrichis depuis la fin des années 1990, ont vu les revenus augmenter plus vite que la consommation. En outre, depuis la crise de 2008, la réglementation des banques et des assurances oblige les grands investisseurs à acquérir massivement des obligations d'État, jugées moins risquées que les prêts aux entreprises. 
 
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La deuxième raison qui explique que l'épargne n'est plus rémunérée, c'est le comportement des banques centrales, au premier rang desquelles la Banque centrale européenne (BCE). Depuis deux siècles, ces banques centrales étaient les prêteurs en dernier ressort des banques (c'est même pour cette raison qu'elles avaient été créées). Depuis dix ans, elles sont devenues les prêteurs en dernier ressort des États. De fait, la BCE a sauvé du défaut de paiement la Grèce et l'Italie. Ce rôle s'est considérablement accentué depuis le début de la crise du Covid.

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