Dante : Le politiquement correct s’apparente à une forme de suicide culturel - Par Christophe de Voogd

La nouvelle traduction néerlandaise de L’Enfer de Dante a été amputée de sa référence au prophète Mahomet afin de «ne pas blesser inutilement». Christophe de Voogd s’inquiète du triomphe du nouveau politiquement correct, qui vise uniquement l’héritage occidental.


FIGAROVOX. - La nouvelle traduction néerlandaise de «L’Enfer» de Dante a été amputée de sa référence au prophète Mahomet afin de «ne pas blesser inutilement», comme le raconte Courrier International. Diriez-vous qu’il y a volonté de censure?

Christophe DE VOOGD. -
Le mot de censure est très général et renvoie d’abord dans l’histoire littéraire à l’intervention des autorités religieuses ou politiques, donc à une restriction de la liberté de création venue d’en haut. Ici nous avons affaire à une décision de l’éditeur, donc un acteur de la société civile, touchant non pas à l’expression d’un auteur vivant mais au patrimoine littéraire lui-même, à travers l’un des livres phares de la culture occidentale, La Divine Comédie de Dante. Il s’agit donc d’une véritable réécriture sélective du passé à la tonalité orwellienne. Elle s’inscrit en fait parmi toute une série d’affaires récentes touchant les films, les livres, les programmes scolaires et universitaires: application d’une cancel culture qui proscrit tout ce qui est susceptible d’ «offenser» une «sensibilité», ici celle des musulmans, qui n’ont pourtant en l’occurrence rien demandé.

https://pourunenouvellerepubliquefrancaise.blogspot.com/https://grandeschroniquesdefrance.blogspot.com/https://parolesdevangiles.blogspot.com/https://raymondaronaujourdhui.blogspot.com/

#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police