Dépenses publiques : c’est la dose qui fait le poison - Par Jean-Philippe Delsol

"Tout est poison, rien n’est poison : c’est la dose qui fait le poison", cette observation, au XVIème siècle, de Philippus Aureolus Theophrastus Bombast von Hohenheim, plus connu sous le nom de Paracelse, est encore vraie au titre des dépenses sociales. Efficaces à petites doses, les dépenses sociales empoisonnent un pays à dose plus élevée. Pourquoi ?


Parce qu’au-delà du secours nécessaire à ceux qui, pour des raisons physiques ou psychologiques, ne peuvent pas être responsables d’eux-mêmes, les aides publiques déresponsabilisent facilement, et malgré eux, ceux qui les reçoivent, en même temps qu’elles peuvent les humilier, les démotiver, les enfermer dans une logique d’assistanat. Quand trop de prélèvements publics pèsent sur l’économie, ils entravent la croissance, appauvrissent les plus pauvres. Dans une économie atone, ceux-ci n’ont d’autre recours que de tendre la main vers l’Etat qui pour leur en donner plus, en prélève plus. Certes, ce ne sont pas toujours les mêmes qui payent les impôts et charges et qui reçoivent les subsides, mais tous sont affaiblis quand le pays souffre. De même que c’est la vigueur de la croissance économique qui est l’arme la plus efficace pour lutter contre la pauvreté, c’est sa faiblesse, voire la décroissance, qui nuit le plus aux plus démunis.

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