« Islamo-gauchisme » et « islamosphère »: l'alliance néo-totalitaire anti-occidentale qui fait le lit des Frères musulmans - Par Alexandre del Valle

L’expression « islamo-gauchistes », bien qu’étant fortement polémique, n’en désigne par moins une réalité indéniable : celle d’une alliance entre des forces islamistes subversives et des intellectuels, journalistes, militants ou responsables politiques qui refusent de dénoncer l’islamisme radical sous prétexte de ne pas « stigmatiser l’Islam », en réalité parce que ce dernier est perçu comme un allié face aux ennemis communs : l’Occident judéo-chrétien, le sionisme, les Etats-Unis, le nationalisme, les démocraties libérales.


Contrairement à ce qu'ont affirmé des centaines de chercheurs et enseignants d'extrême-gauche qui ont lancé récemment une pétition dans Le monde exigeant la démission de la Ministre Frédérique Vidal qui a dénoncé une "gangrène pour la société et l'université", l'islamo-gauchisme n'est pas une "invention" de l'extrême-droite islamophobe". Il s'agit d'une réalité devenue hégémonique dans les milieux universitaires qui a été désignée ainsi par le philosophe et ex-Directeur de recherche du CNRS, Pierre André Taguieff, spécialiste de l'antisémitisme et de l'extrême-droite, donc impossible dà ranger dans cette case infâmante. Dans son ouvrage La Nouvelle Judéophobie, paru en 2000 dans un contexte de nouvelle Intifada et d'agressions de juifs "sionistes" par des arabo-musulmans des banlieues soutenus par des militants d'extrême-gauche, Taguieff déplorait le fait « qu’un certain tiers-mondisme gauchiste se retrouvait côte à côte dans les mobilisations pro-palestiniennes notamment, avec divers courants islamistes". En 2016, dans L'Islamisme et nous, Taguieff confirmait son diagnostic, hélas ignoré entre temps par tous les gouvernements de droite comme de gauche. Il voyait ainsi dans la tenue de « réunions non-mixtes » et du camp d’été décolonial » des Indigènes de la République (Reims, août 2016) « interdit aux Européens » la confirmation que « l'antiracisme est mis au service de l'islamisme et de l'islamo-gauchisme, ou instrumentalisé pour la défense de causes ethnicisées ». Utilisée également par des militants laïques de l’UFAL et de la feuille web Respublica, l’expression fut largement reprise par Alain Finkielkraut, Caroline Fourest, Jacques Julliard, Élisabeth Badinter, Pascal Bruckner, ou encore Bernard-Henri Lévy. On est assez loin du "fascisme" islamophobe... De son côté, l’éditorialiste Franz-Olivier Giesbert, grand pourfendeur comme Taguieff de tous les totalitarismes, déplore une « collaboration d’une partie de la gauche avec l'islamo-fascisme, donnant naissance à un islamo-gauchisme qui ‘a des relais partout’ et qui est — lié à la « décomposition intellectuelle d'une certaine gauche » française[1]. Pour Jacques Julliard, l'islamo-gauchisme serait le fait d’une poignée d'intellectuels d'extrême gauche, « peu nombreux mais très influents dans les médias et dans la mouvance des droits de l'homme, qui ont imposé une véritable sanctuarisation de l’islam dans l'espace politique français »[2]. L’historien explique que ce qui attire la gauche dans « ce néo cléricalisme musulman qui s’est emparé d’une frange de l’intelligentsia », n’est pas tant « le parti des pauvres, comme ils le prétendent (…) Du reste, allez donc voir en Arabie saoudite si l’islam est la religion des pauvres. Je constate plutôt que l’islamo-gauchisme est né du jour où l’islamisme est devenu le vecteur du terrorisme aveugle et de l’égorgement. Pourquoi cette conversion ? Parce que l’intelligentsia est devenue, depuis le début du XXe siècle, le vrai parti de la violence».

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