Pierre Vermeren : Ce que cache le procès en ''génocide'' fait par Alger et Erdogan à la France

L'historien des sociétés berbères et arabes contemporaines explique avec précision la genèse et les causes de l'accusation de «génocide» en Algérie de 1830 à 1962, lancée contre la France par les autorités algériennes et le président turc.



«Vos ancêtres ont tué un million d'Algériens. Donnez des comptes sur cela. Quant à la Turquie, il n'y a rien de tel dans son passé (…). Nos mains ne sont pas tachées de sang, les vôtres le sont», a déclaré le 8 février 2021 le président turc Erdogan, dans un énième discours vengeur à l'adresse du président Macron et de la France. En quelques mots est dite la mécanique de l'imprécation génocidaire: la France a commis un «génocide» en Algérie - ancienne province coloniale ottomane - qu'elle refuse de reconnaître (quand bien même le candidat Emmanuel Macron a désigné en 2017 la colonisation française en Algérie comme un «crime contre l'humanité») ; la Turquie, héritière de l'Empire ottoman, n'a jamais commis de génocide («rien de tel»), ni en Algérie, ni en Anatolie ; les 18,5% de chrétiens que comptait l'actuel territoire turc au début du XXe siècle, réduits à 0,09% des 83 millions de Turcs en 2020, se sont donc envolés par enchantement ; la reconnaissance officielle par la France d'un génocide d'1,5 de chrétiens arméniens et syriaques en Anatolie à partir de 1915 est une affabulation destinée à masquer ses propres menées criminelles en Algérie ; le premier génocide moderne n'a donc pas été commis en terre d'islam contre des chrétiens, mais contre des musulmans par des «chrétiens».

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