Quand le néo-féminisme dessert la cause des femmes - Par Audrey Jougla

Audrey Jougla, professeur certifié de philosophie et auteur de plusieurs ouvrages, dénonce en cette Journée internationale des droits des femmes, deux maux qui rongent selon elle le féminisme contemporain : un égalitarisme forcené et une position victimaire.


Il semble de bon ton de crier au scandale sur l’oppression du patriarcat, et ce, quel que soit le sujet. Mais où s’arrête la dénonciation, qui vise à faire avancer une égalité hommes – femmes nécessaires, et où commencent les jérémiades féministes ? C’est le terme, en effet, tant la virulence et l’abus du prisme féministe tournent parfois à la complainte exaspérante, ce qui dessert la cause des femmes.

TOUT RAMENER À LA LUTTE FÉMINISTE LA VIDE DE SA SUBSTANCE

Est-il utile de le rappeler ? Les combats féministes qui ont jalonné le vingtième siècle se sont avérés indispensables, car ils visaient alors l’accès à des droits et des libertés auxquels les femmes ne pouvaient prétendre. Vote, permis de conduire, tenue d’un compte en banque nominatif, contraception, avortement, divorce : ce que l’on nomme l’émancipation féminine concernait alors une égalité et une indépendance (économique, morale) de la tutelle de l’époux, du père de famille.

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