Dérèglement climatique : les promesses de Joe Biden, tournant ou posture ? - Par Loïk Le Floch-Prigent et Philippe Charlez

Alors que nombre de commentateurs avaient souligné que la décision de Donald Trump de sortir de l’accord de Paris était contrebalancée par les mesures mises en œuvre par les États, les métropoles ou les multinationales américaines, qu’attendre de celle de Joe Biden de doubler l’objectif de réduction des émissions de CO2 des Etats-Unis d’ici 2030 ?


Atlantico : Les États-Unis s'engagent à réduire de 50 à 52 % de leurs émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2030. Est-on dans la posture ou dans un réel engagement qui peut se concrétiser ?

Philippe Charlez :
Depuis deux ans, on assiste à des surenchères en matière de réduction de GES. Ainsi, le 6 octobre 2020 , le parlement européen a adopté un amendement imposant à l’Union une réduction de 60% de ses GES à l’horizon 2030. Dans la mesure où la réduction moyenne a été de 1 % par an depuis le début du siècle, pour respecter cet objectif, il faudrait qu’elle atteigne 6 % annuels au cours des 10 prochaines années[1]. Un objectif inaccessible « sauf à mettre en place dans chaque état membre des moyens coercitifs vis-à-vis de l’économie et des populations ».

Lors de sa campagne électorale, Biden s’était engagé à réintégrer les Accords de Paris ce qui est une excellente chose pour l’avenir de la planète. Mais, cette semaine, lors d’un sommet sur le climat, le président fraichement élu a emboité le pas à Ursula Von des Layen en annonçant une réduction des émissions américaines…d’au moins 50% toujours à l’horizon 2030.

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