Laetitia Strauch-Bonart – Pourquoi on en demande trop à la laïcité

Si ce principe légal ne peut ni ne doit empêcher l’expression pacifique de la foi, il est aussi la traduction d’une identité française à respecter.


Après avoir annoncé la suppression de l'Observatoire de la laïcité, Marlène Schiappa, ministre déléguée à la Citoyenneté, lance ce mardi 20 avril des « états généraux de la laïcité ». Principe fondamental de notre régime politique, la laïcité se trouve réinterrogée depuis quelques décennies du fait de l'apparition de la pratique de l'islam en France. En réponse à celle-ci, certains estiment que la laïcité s'est faite intolérance, quand d'autres la trouvent trop pusillanime, le débat entre ces deux positions n'aboutissant à aucune solution satisfaisante. Or il risque de se poursuivre indéfiniment si l'on persiste à penser que l'on peut répondre de façon légale à une question civilisationnelle.

La laïcité prise dans son sens littéral est un ensemble de principes et non de valeurs. Séparant le pouvoir politique des organisations religieuses, elle va plus loin que le sécularisme anglophone en garantissant la neutralité de l'État vis-à-vis du fait religieux. Or, ces dernières années, elle s'est retrouvée invoquée comme solution providentielle aux tensions de notre pays, des plus minimes – le port du burkini ou celui du hidjab de course à pied – aux plus graves – les attentats islamistes –, sans qu'elle n'ait de légitimité ou d'effectivité pour le faire.

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