Libéralisme, interventionnisme et crise sanitaire - Par Patrick Aulnas

Protestations et manifestations contre les mesures de confinement se propagent dans toute l’Europe aussi facilement que le virus. France, Allemagne, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Autriche et même la paisible Suisse ont vu des défilés parfois violents. Les États-Unis ont également connu des manifestations violentes. On devait s’y attendre étant donné la durée de la pandémie. Le temps long n’est pas celui de nos contemporains, qui sont plutôt des adeptes du « tout, tout de suite ».


Mais comme les variants, et désormais les recombinants, émergent d’autant plus facilement que la circulation virale est intense, seule une politique de restriction des contacts sociaux est adaptée à la situation. S’il y a une politique sanitaire, elle ne peut être que contraignante. L’expérience récente le prouve : aucun État n’a adopté la politique de l’immunité collective naturelle en laissant se propager le virus. L’époque ne le permet plus car un tel refus d’intervenir induit une mortalité beaucoup plus élevée, qui n’est plus acceptée.

Problématique libérale et populisme

La problématique libérale ne consiste donc pas à choisir entre le laisser-faire, cher aux économistes classiques du 19e siècle, et l’interventionnisme public. Qui voudrait voir, comme au Brésil, les hôpitaux totalement débordés et laissant mourir à leurs portes des cohortes de malades gravement atteints ?

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