Le Parlement légalise la PMA sans père : enfin la mort de l’homme ! - Par Edouard Roux

Alors que l’Assemblée nationale a voté pour l’extension de la PMA à toutes les femmes (célibataires ou en couple lesbien) et que 67 % des Français sont « pour », est-il encore possible d’émettre des réserves vis-à-vis d’un “progrès” de plus, s’interroge Edouard Roux.


Mardi 29 juin 2021, journée historique ! 326 députés votent pour le projet de loi de bioéthique et son extension aux couples de femmes ainsi qu’aux célibataires. Emmanuel Macron, qui avait fait de cette loi une mesure phare de son quinquennat — pour Hollande, c’était la loi Taubira —, a gagné le pari de la modernité et avoue enfin confondre science et scientisme, égalité et égalitarisme. Car ce projet de loi est un progrès à l’envers, une fausse bonne idée, et ce pour plusieurs raisons ; d’abord, parce que les modifications biologiques — sous couvert d’ « égalité » — ont bien trop souvent des répercussions négatives quelques décennies plus tard, que l’égalité entre les Hommes est un mythe — qui a de plus en plus de mal à être cru… — et qu’user de la science à des fins idéologiques est extrêmement dangereux (pour ne pas dire destructeur). Michel Houellebecq s’était lui-même amusé à décrire dans La Possibilité d’une île (2005), ce qui advenait de l’espèce humaine une fois la science érigée comme force suprême : clonage, secte, lavage de cerveau et autres… Sans faire de parallèle hasardeux avec ce projet de loi de bioéthique, il est tout de même intéressant de voir que ce qui est décrit par l’auteur fait office de vérité après cet énième « progrès »…