Maxime Tandonnet : «Des primaires feraient primer les querelles d’ambition sur l’intérêt général»

L’essayiste et historien explique pourquoi la droite aurait tort d’organiser des primaires pour désigner son candidat. Certes, celles-ci offrent une respiration démocratique, mais elles mettent en scène le pire de la politique et accentuent le mythe du sauveur présidentiel. La France a besoin d’une équipe pour la diriger, pas d’un seul homme.


«Il faut trouver un système qui permette aux électeurs de choisir eux-mêmes le candidat qu’ils souhaitent voir représenter l’ensemble des sensibilités qui constituent un pôle d’un côté et un pôle de l’autre», déclarait Charles Pasqua, l’inspirateur des «primaires» à la française, le 9 janvier 1989. Depuis, l’idée d’introduire un dispositif de départage des candidats à l’élection présidentielle par recours à une consultation populaire ouverte, sur le modèle américain, a fait son chemin.

Il fut fréquemment utilisé depuis 2012, notamment à droite comme à gauche, avec des résultats mitigés: certes, en 2012, il déboucha sur la sélection de François Hollande comme candidat du Parti socialiste et de ses alliés, puis la victoire finale de ce dernier. En revanche, en 2016 et 2017, les deux vainqueurs des primaires, à droite comme à gauche, François Fillon comme Benoît Hamon, ne sont même pas parvenus au second tour des présidentielles. Et le vainqueur de 2017 fut le candidat issu d’un gouvernement socialiste mais ayant fait le choix de se soustraire aux primaires de gauche…


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