Nicolas Baverez: «Afghanistan, leçons d’une déroute»

Le départ des États-Unis d’Afghanistan et l’arrivée des talibans au pouvoir rebattent les cartes de la géopolitique internationale.


Vingt ans après les attentats du 11 septembre 2001, les talibans ont repris le contrôle de l’Afghanistan et le retrait des États-Unis tourne à la débandade, avec pour symbole le terrible attentat perpétré par l’État islamique à l’aéroport de Kaboul. L’Amérique quitte l’Afghanistan non seulement vaincue mais humiliée.

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La victoire sans appel des talibans marque un tournant historique, comparable au fiasco de l’expédition de Suez qui mit fin à l’autonomie stratégique des Européens en 1956 ou à la chute de l’Amérique impériale à Saïgon en 1975.

Pour l’Afghanistan, le retour au pouvoir des talibans, sous leurs promesses d’un gouvernement ouvert et inclusif, implique le retour à la terreur des années 1996 à 2001 pour 40 millions d’habitants. Il ne fait pas de doute que le pays redeviendra un foyer pour le terrorisme international, en raison de la vaste diaspora de djihadistes qui s’est enrôlée parmi les talibans, avec des conséquences dévastatrices pour le Moyen-Orient et l’Europe.

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