Haut-Karabagh : Un an après la guerre ! - Par Benjamin Blanchard et Jean-Christophe Buisson
Il y a un an jour pour jour, l'Azerbaïdjan envahissait le Haut-Karabagh. À l'heure où les Arméniens pleurent leurs morts, tout est fait pour inciter la population arménienne à quitter ses terres. Face à la brutalité de l'occupation, on ne peut que déplore l'inaction diplomatique.
«Il devient urgent de soutenir l'Arménie face aux exactions de l'Azerbaïdjan»
Par Benjamin Blanchard, directeur général de SOS Chrétiens d'Orient.
Un an après l'invasion du Haut-Karabagh par l'Azerbaïdjan, l'Arménie doit plus que jamais être soutenue sur le plan international pour résister aux pressions de ses voisins belliqueux.
On se souvient qu'il y a tout juste un an, le 27 septembre 2020, les troupes azerbaïdjanaises attaquaient le Haut-Karabagh avec le soutien des forces turques et de mercenaires djihadistes syriens aux ordres d'Ankara.
Cette région, également appelée Artsakh, est un territoire historiquement arménien, qui, en 1994, avait arraché son indépendance à l'Azerbaïdjan, à l'issue d'un conflit sanglant. Bakou n'ayant jamais accepté le droit de l'Artsakh à disposer de lui-même, la guerre s'était enlisée dès le mitant des années 1990 et avait rejoint la longue liste des «conflits gelés». Chaque année, le contentieux entre les deux protagonistes coûtait la vie à plusieurs soldats de part et d'autre de la frontière.
«N’oublions pas le Karabakh arménien, un an après la guerre!»
Par Jean-Christophe Buisson
Il n’y a qu’un pas du Capitole à la roche Tarpéienne. Du bonheur au malheur aussi. Il y a une semaine, l’Arménie célébrait les 30 ans d’une indépendance arrachée à l’URSS qui l’en avait privée dès 1920, après deux ans d’une première courte expérience.