Le mouvement "woke" canadien pratique l'autodafé - Par Mathieu Bock-Côté, Pierre Valentin et Alexis Brunet

Au Canada, une cérémonie a été organisée dans une école pour détruire des livres jugés offensants pour les autochtones. Le wokisme, à la recherche d’une ultime transgression, voit dans le fait de brûler des livres symboliquement marqués, et associés au monde qu’on doit abattre, un geste purificateur définitif.

RÉCIT - Un autodafé, baptisé «cérémonie de purification par les flammes», a même été pratiqué sur certains ouvrages. D'autres rites de ce type devaient se tenir, mais ont été reportés en raison de la pandémie. Cliquez sur l'image !

Mathieu Bock-Côté : «Le Canada, pays des autodafés»


La nouvelle a fait le tour du monde: Radio-Canada a révélé qu’en 2019 le Conseil scolaire de Providence, rassemblant plusieurs dizaines d’écoles dans le sud de l’Ontario, a décidé, à l’invitation de Suzy Kies, qui se présentait comme une gardienne du savoir autochtone, de purger les bibliothèques scolaires de plusieurs milliers d’ouvrages accusés de relayer une vision défavorable ou négative des Amérindiens. Il fallait les détruire. Plusieurs d’entre eux furent même brûlés, dans un rituel purificateur, censé représenter l’anéantissement du racisme, pour être transformés en engrais. Dans le lot, on trouvait de nombreux essais, romans et ouvrages historiques tout à fait sérieux, et même des bandes dessinées, comme Tintin, Astérix et Lucky Luke.

Mathieu Bock-Côté: «Le Canada, pays des autodafés» (lefigaro.fr)

Pierre Valentin : «Le mouvement “woke” pratique l'autodafé au nom de l'inclusivité»


En 2019, dans le sud-ouest de l'Ontario, le Conseil scolaire catholique Providence s'est lancé dans une vaste entreprise de censure. Des bibliothèques scolaires, il fallait désormais retirer l'intégralité des ouvrages jugés désuets qui contenaient des stéréotypes à l'égard des Autochtones amérindiens. Certains classiques de la bande dessinée ont été «cancellés» comme Tintin en Amérique, Astérix et les Indiens, ou encore deux Lucky Luke.

Dans d'autres rayons, deux biographies du navigateur Jacques Cartier ont été supprimées, ainsi qu'une sur Étienne Brûlé, le premier explorateur français à avoir vécu avec des Autochtones. En total, Radio-Canada affirme que «155 œuvres différentes ont été retirées, 152 ont été autorisées à rester en place. […] Au total 4716 livres ont été retirés des bibliothèques du conseil scolaire, dans 30 écoles, soit une moyenne de 157 livres par école».

«Le mouvement “woke” pratique l'autodafé au nom de l'inclusivité» (lefigaro.fr)

LIRE ICI : L'idéologie Woke - De Pierre Valentin (Fondapol) (mechantreac.blogspot.com)


Canada: les épuratrices de livres n’assument plus leur autodafé


L’indignation qui vient de frapper l’hexagone à la suite des révélations de Radio Canada est salutaire. Comme le soulignait Mathieu Bock-Côté, la France résiste encore au « woke ». En apprenant que 5000 ouvrages pour la jeunesse ont été sciemment brûlés « dans un but éducatif », difficile de ne pas songer aux autodafés de l’Inquisition, aux livres brûlés car contraires à l’esprit nazi, aux dizaines de milliers d’ouvrages partis en fumée sous le premier règne des talibans ou, plus récemment, aux 2000 livres brûlés à Mossoul par l’État islamique. L’autodafé canadien, lui, émane du Conseil scolaire catholique Providence, lequel regroupe trente écoles francophones dans le Sud-Ouest de l’Ontario. Les faits remontent à 2019. À l’époque, le média québécois Nzwamba accorda un entretien à Suzy Kies. Autoproclamée « gardienne du savoir », elle y est présentée comme l’instigatrice du projet d’épuration d’une trentaine de bibliothèques scolaires.



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