Pass sanitaire: le prolonger pour mieux le suspendre - Par Olivier Auguste

Moins de malades, moins d’hôpitaux saturés, moins de morts. Sans enfermer les Français chez eux, sans renvoyer les enfants de l’école, sans injecter des milliards de subventions aux entreprises, sans inventer de nouveaux formulaires kafkaïens. Sans même instaurer une obligation générale de vaccination contre la Covid-19. Par son effet direct (limiter les clusters potentiels) et surtout par son effet indirect (pousser les hésitants à se faire piquer, au point de dépasser 88 % de vaccinés parmi la population éligible), le pass sanitaire s’est montré spectaculairement efficace. Mais sa prolongation est-elle encore acceptable ?


Impossible d’écarter un scénario noir qui verrait le pass supprimé maintenant, le pays confronté à un nouveau variant ou une nouvelle vague de contaminations début 2022, et le pouvoir constater alors qu’à quelques semaines de la présidentielle, le contexte politique est trop tendu pour remettre en place cet outil. C’est pour éviter ce cas de figure que le gouvernement demande la possibilité d’utiliser le pass sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022, après les échéances électorales. Le fait que le feu vert lui ait été accordé par l’Assemblée nationale à une seule voix de majorité, et contre l’ensemble des oppositions pourtant rarement d’accord entre elles, crédibilise d’ailleurs son raisonnement.

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