États généraux de la justice : on trompe les citoyens - Par Alain Laurent
Le quinquennat Macron s’est résolument passé en continuité avec l’idéologie Taubira, sa culture de l’excuse et sa préférence pour le traitement social de la délinquance.
De toute part on nous le ressasse continuellement : combien grande est notre chance de vivre dans un État de droit. Encore faudrait-il savoir ce que ce terme recouvre précisément et être assurés que la protection des droits et libertés qu’il est censé protéger est bien effective.
Cette question se pose ces temps-ci avec d’autant plus d’acuité que la sécurisation de ces droits et libertés dans la vie courante est de plus en plus problématique, et qu’on peut se demander si les « états généraux de la justice » organisés par le gouvernement y répondront de manière convaincante.