La gestion de la crise covid : gouverner par la peur - Par Olivier Maurice
Depuis le début de la crise la tendance est de gouverner par la peur. L’obsession de tout contrôler mêlée à la peur a des effets désastreux sur nos sociétés.
C’est bientôt Noël. Mais cette année, après plusieurs décennies, voire quelques siècles mêmes de longue tradition, les États providences occidentaux ont décidé de changer de costume. Plutôt que d’enfiler le long manteau rouge et blanc, d’arborer la barbe blanche et l’embonpoint généreux, les distributeurs de cadeaux payés avec l’argent des autres ont cette année décidé de se transformer en Père Fouettard.
Sacré coronavirus !
Et sacrés citoyens ! Jamais capables de respecter les consignes qu’on leur donne. Ce n’est pas bien compliqué tout de même, non ?
L’hiver approche. L’hiver est là. La cinquième vague se profile. Elle va tous nous submerger. Le chaos va envahir les hôpitaux. Les mesures prises ne sont plus suffisantes. Il faut les renforcer. Il faut veiller à ce qu’elles soient bien respectées.
Marteler, répéter, menacer, crier !
Les Allemands seront « vaccinés, guéris ou morts » à la fin de l’hiver !
Les Français font preuve de relâchement au travail : ça suffit !
Le taux d’incidence explose chez les 6-10 ans : c’est grave, très grave !
La cinquième vague est fulgurante : c’est inquiétant, très inquiétant ! C’est sûr, ça va mal finir !
Ce n’est pas bien de ne pas respecter les gestes barrières ! Ce n’est pas bien de ne pas se faire vacciner : c’est mal et vous serez punis !