Nicolas Baverez – Les enjeux de la présidence française de l’Union



Emmanuel Macron dispose de trois mois pour affirmer son leadership européen. Avec quatre priorités : relance, gouvernance, croissance, défense.


Un an après la réussite exceptionnelle de la présidence allemande – ponctuée par les accords sur la mutualisation des vaccins contre le Covid, le plan de relance de 750 milliards d’euros, le budget de l’Union pour les années 2021 à 2027 et le Brexit –, treize ans après la présidence française de 2008 télescopée par les crises avec l’intervention russe en Géorgie puis le krach du capitalisme mondialisé, la France s’apprête à prendre la tête du Conseil européen au cours du premier semestre 2022. Et ce, dans un moment à la fois singulier et critique.

Après avoir été tétanisée par la première vague de l’épidémie de Covid, l’Union a joué un rôle clé pour réassurer les États et les banques, organiser l’achat des vaccins, soutenir la relance à travers le plan NextGenerationEU. Mais, dans le même temps, les clivages se sont creusés autour des principes de gestion de l’euro, du respect des valeurs démocratiques, de la réponse aux menaces stratégiques émanant des djihadistes, du totalitarisme chinois ou des démocratures russe et turque. Les divergences sont tout aussi fortes autour des relations avec les États-Unis de Joe Biden – après le désastre de Kaboul et la trahison de Canberra – comme avec le Royaume-Uni de Boris Johnson – qui multiplie les violations aux traités organisant le Brexit.

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