Notre écologie politique profite aux puissances étrangères - Par Philippe Charlez

Les choix énergétiques des dirigeants européens font le jeu des puissances étrangères comme les États-Unis, la Chine ou la Russie.

Selon les enquêtes d’opinion, la société française se droitiserait. Voici dix années, la gauche représentait une moitié de l’électorat. Seuls 25 % de la population continuerait aujourd’hui de lui faire confiance.

Et pourtant, les valeurs idéologiques de la gauche n’ont jamais été aussi présentes et autant impacté la pensée. L’école, l’administration, les entreprises sont toutes gangrenées par cette pensée unique. Alors qu’ils sont sources d’émulation et d’ascenseur social, des mots comme sélection ou compétition sont devenus tabous. Qui oserait aujourd’hui proposer dans son programme électoral des critères de sélection pour entrer à l’université ?

Jadis chasse gardée du Parti communiste et d’une partie de la gauche du Parti socialiste, l’égalitarisme généralisé (classes, genres, races) est devenu un totem que plus personne n’ose remettre en cause. Si la société s’est en apparence droitisée, le curseur idéologique s’est au contraire déplacé vers la pensée unique moralisatrice de la gauche.

Ainsi classée à l’extrême droite, le Rassemblement national promeut la retraite à 60 ans et le retour de l’ISF tandis que le centre droit macroniste souvent taxé d’ultra libéral a fait exploser la dette et les dépenses publiques.