Tout doit disparaître: Cancel Culture, Wokisme et autres nihilismes contemporains - De Nicolas de Pape

Pour l’instant, les progrès de l’idéologie « woke » venue des États-Unis n’ont rencontré aucun contre-pouvoir structuré dans le monde francophone. Attaquant les fondements de l’identité, de la nation (dans son acception la plus noble) et de l’histoire, cette révolution culturelle cherche à tout balayer sous prétexte de lutter contre les discriminations. Dans son nouveau livre, Tout doit disparaître : Cancel culture, wokisme et autres nihilismes contemporains (Edilivre), le journaliste et écrivain belge, Nicolas de Pape, fait le tour des menaces qui pèsent sur notre civilisation occidentale.


Une révolution culturelle jamais vue dans l'histoire contemporaine rassemble universités, médias, politiques, géants technologiques, papauté, lobbyistes, artistes et haute finance pour saper peu à peu les bases d'une civilisation occidentale considérée comme patriarcale et héritière d'une longue oppression. Un complot ? Non. Une conjonction d'intérêts qui place au centre une sorte de tyrannie des minorités au détriment d'une majorité silencieuse, coupable d'être simplement elle-même et impuissante. Cette Internationale des déconstructeurs nous invite, nous les lointains descendants, coupables de crimes imaginaires, à une génuflexion permanente, une repentance systématique afin que nous nous absolvions des crimes de nos ancêtres. Du passé faisons table rase. Niant en parallèle les racines chrétiennes de l'Occident, cette mouvance s'arc-boute autour d'une série de religions séculières fabriquées : néoféminisme mué en chasse au masculin, anti-racisme absolutiste, théorie du genre, réchauffisme obsessionnel et écologisme totalitaire, internationalisme béat, droit de l'hommisme, dévoiement des droits humains, etc. Ces religions athées s'inscrivent au confluent d'une " convergence des luttes " ou " intersectionnalité " des minorités qui postule par exemple que les femmes sont plus victimes que les hommes du réchauffement climatique. Une série de régressions sociétales (la possibilité d'avorter pour détresse psychologique à quelques semaines de l'accouchement par exemple) sont présentées comme d'invariables victoires progressistes. Le progressisme est désormais l'horizon indépassable. Un progressisme sans limite qui demande chaque jour de nouvelles réformes " humanistes " comme le Dieu Baal des sacrifices humains.




Cancel culture, wokisme et autres nihilismes contemporains

Par Thierry Godefridi

L’objet de cet essai, qui vient de paraître, de Nicolas de Pape, économiste de formation, journaliste et écrivain belge, est de faire une mise en perspective et un inventaire des concepts de la révolution intersectionnaliste qui efface le clivage politique traditionnel gauche-droite et met l’accent sur les différentes formes de discrimination et de domination subies par certaines catégories de personnes au sein du monde occidental.

C’est bien d’une révolution dont il s’agit, tant elle est radicale dans ses revendications politiques et oppose des paradigmes antinomiques, le premier internationaliste, universaliste, post-historique, le second nationaliste, identitaire, traditionaliste et inscrit dans l’histoire. Il s’agit de toute évidence pour le premier d’en finir avec le monde occidental, capitaliste, blanc, patriarcal, chrétien, sexué, colonialiste, présenté comme irrépressiblement prédateur, et d’en préserver les victimes d’un retour aux « heures sombres de l’histoire ».

Qu’ont en commun Greta Thunberg, la reine d’Angleterre et Staline, s’interrogeait facétieusement Paul Sugy dans un article daté du 12 décembre 2019 sur la plate-forme débat de l’édition en ligne du Figaro. La réponse était : ils ont tous les trois été « person of the year » du Time Magazine. La désignation de la militante écologiste suédoise en 2019 n’était que raison puisqu’elle jouissait alors d’une résonance médiatique considérable.

Or, elle venait de poser un jalon dans l’intersectionnalité revendiquée des luttes contre l’oppression du monde occidental dans une tribune intitulée « Why we strike again », publiée le 29 novembre précédent, dont elle était l’une des trois cosignataires et qui affirmait que la « crise écologique » était aussi une « crise des droits humains, de la justice et de la volonté politique, une crise créée et alimentée par des systèmes d’oppression coloniaux, racistes et patriarcaux. »


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