« Cités : ces citadelles du crime qui tiennent l’État en échec ». Par Michel Aubouin.



Les quartiers dits « de la politique de la ville » font régulièrement la Une des médias du fait des activités criminelles qu’ils abritent et du fait des émeutes urbaines qui s’y déroulent pé­riodiquement. Ces quartiers sont aujourd’hui au nombre d’environ 1500 et le phénomène n’épargne plus aucun département.


Ces « quartiers » ont fait l’objet de nombreuses études, qui toutes ont cherché l’origine de la délinquance et de la violence dans les caractéristiques de leur population. Pourtant, si les « quartiers » apparaissent comme des espaces clos, au sein desquels les institutions ont perdu une partie de leur capacité à agir, c’est aussi le résultats d’obstacles concrets, de barrières, de points de guet, de cachettes ou de systèmes de mise en défense des es­paces intérieurs qui annihilent l’intervention des forces de l’ordre et facilitent l’activité des délinquants.

Ces questions de topographie, par leur caractère purement matériel, semblent les plus faciles à résoudre. Cependant, elles n’apparaissent jamais dans les priorités des politiques pu­bliques visant à endiguer la dérive criminelle des « quartiers ».

Dans cette étude de grande ampleur, réalisée pour l’Institut pour la Justice, l’ancien préfet Michel Aubouin revient sur l’histoire de ces « quartiers », il explique comment leur topographie et les choix urbanistiques qui ont présidé à leur construction ont contribué à transformer un certain nombre d’entre eux en de véritables « citadelles du crime », que les pouvoirs publics ne parviennent pas à démanteler et qui menacent aujourd’hui la cohésion de la nation toute entière.

https://pourunenouvellerepubliquefrancaise.blogspot.com/https://grandeschroniquesdefrance.blogspot.com/https://parolesdevangiles.blogspot.com/https://raymondaronaujourdhui.blogspot.com/

#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police