Face au variant Omicron, faut-il vacciner les 5-11 ans ? - Par Robert Cohen et Laurent Aventin

« Les cas de Covid chez les enfants ne sont pas le moteur de l’épidémie »

Les réponses de Robert Cohen, pédiatre infectiologue.

Face au raz-de-marée Omicron, les enfants restent pour l’instant relativement épargnés en termes de formes graves de Covid, même si, pour eux aussi, les cas se multiplient. Risquent-ils plus avec ce variant ? Les cas d’hospitalisations de très jeunes enfants signalés à New York doivent-ils nous inquiéter ? Est-il utile de fermer les écoles ? Pourquoi vacciner son enfant ? Le Pr Robert Cohen, pédiatre infectiologue à l’hôpital intercommunal de Créteil, président du Conseil national professionnel de pédiatrie (CNPP) et du Groupe de pathologie infectieuse pédiatrique (GPIP), a répondu à nos questions.

Le Point : Comment le variant Omicron affecte-t-il les enfants ?

Pr Cohen :
Il circule beaucoup chez les enfants, et le nombre de cas augmente de manière exponentielle. Sans mesures d’hygiène, on estime que le coronavirus – sous sa forme Omicron – est devenu quasiment aussi contagieux que le virus de la rougeole, considérée comme la plus contagieuse des maladies infectieuses. Mais cette augmentation des cas n’a pas attendu l’arrivée d’Omicron, elle avait déjà commencé avec le variant Delta. Les adultes étaient déjà vaccinés à près de 90 % : quand il est contraint, le virus s’infiltre là où il y a une faille, et se reporte sur la partie de la population moins immunisée. Il s’est donc plus « attaqué » aux enfants. À noter que la multiplication des cas reportés – chez les enfants comme chez les adultes – s’explique aussi par le fait que nous testons davantage, ce qui augmente mécaniquement l’incidence. Cependant, la multiplication des cas chez l’enfant n’est pas le principal facteur de l’épidémie. Elle n’est pas inquiétante en tant que telle. Ce qui peut l’être, en revanche, c’est le nombre d’hospitalisations.


Vaccination des 5-11 ans : inutile et dangereux

Par Laurent Aventin

La vaccination des enfants de 5 à 11 ans commence le 2 novembre 2021 aux Etats-Unis suite aux résultats d’un essai clinique sur les enfants débuté dès le mois de janvier 2021 par Pfizer. Alors que la vaccination de masse a commencé en Occident quelques semaines auparavant (novembre-décembre 2020), le laboratoire ne s’encombre pas de questions éthiques pour tester son vaccin sur des enfants – les moins de 1 an inclus – alors qu’aucune étude de pharmacovigilance ne valide son produit ni celui de ses concurrents.

1.Une analyse bénéfice-risque basée sur des informations indisponibles !

Les autorités sanitaires des pays occidentaux ont validé les autorisations de mise sur le marché conditionnelles sur le principe d’un bénéfice qu’elles estiment plus important que le risque encouru par les populations. Les informations pour une analyse risque-bénéfice validante ne sont pas disponibles par manque de recul, notamment sur les effets indésirables des vaccins à moyen et long terme.

Si tout le monde reconnait que la génération des vaccins contre le Sars-cov 2– qu’ils soient à ARNm ou à adénovirus – n’a plus rien de commun avec les vaccins avant COVID, une majorité de professionnels de santé continuent d’évaluer les risques selon l’approche qu’ils connaissent et considèrent qu’au-delà de deux mois après la vaccination il n’y a pratiquement plus de risques[1]. Cependant, les suspicions des vaccins expérimentaux géniques portent aussi sur le développement de maladies à long court : maladies à prions, cancers, immunodéficience, maladies neurovégétatives…
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