Outre-mer : l’oublié français - Par Jean-Baptiste Noé

Curieux mot que celui-ci : « outre-mer », comme si l’on ne savait pas vraiment comment nommer ces territoires. « Colonie » ne convient plus, même si ces terres vivent largement sous perfusion de la métropole. On ne parle pas non plus de « province » ou de « territoire », expression à la mode pour évoquer les anciennes provinces. On a longtemps parlé de DOM-TOM (départements et territoires d’outre-mer), mais désormais le terme exact est DROM-COM (départements et régions d’outre-mer et collectivités d’outre-mer). Ce n’est certes ni élégant ni poétique pour désigner des terres découvertes par nos explorateurs au cours des siècles, mais cela a le mérite de montrer la complexité juridique de ces espaces.


Avec une superficie de plus de 550 000 km² et une population de moins de 3 millions d’habitants, l’outre-mer regroupe des territoires très divers, comme la terre Adélie, la Guadeloupe, La Réunion, la Nouvelle-Calédonie, les TAAF, la Polynésie. Comprenne qui pourra certes, mais cela fait de la France un espace mondial, présent sur tous les continents et toutes les mers. Les outre-mer coutent cher, étant largement subventionnés et vivant des programmes sociaux, mais ce sont des têtes de pont indispensables. On y pratique parfois le tourisme, on y implante des bases militaires, on en importe des rugbymen. Ce long chapelet de territoires discontinus ne rentre dans aucun plan général de puissance et de pensée du monde. Ils sont très largement sous-exploités par la France, et inconnus du grand public.

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