Parlez-vous woke ? - Par Pascal Gauchon

Il y a cinq à six ans seulement, le balancier des idées politiques allait dans le sens du populisme : Brexit, élections de Trump et de Bolsonaro, succès électoraux en Italie, en Allemagne, en Autriche, en Europe du Nord… Aujourd’hui la course s’inverse : le populisme s’efface et laisse la place au wokisme depuis l’échec de Trump aux présidentielles de 2020. Un changement définitif ?


Le terme de « wokisme » désigne ceux qui se sont éveillés aux injustices de notre société et qui remettent en cause les rapports de domination traditionnels – hommes contre femmes, blancs contre « racisés » selon la formule qui s’est imposée, Occidentaux « de souche » contre migrants. Du même mouvement sont condamnées toutes les institutions traditionnelles : famille, entreprise, patrie, école, églises…

Les trois racines du wokisme

Que le terme apparaisse aux États-Unis ne doit pas surprendre. Il fait écho au « réveil » des protestants de la fin du XIXe siècle ; on qualifia de born again ces croyants qui, « réveillés », se faisaient baptiser une seconde fois. On pourrait croire que les aspirations des « wokistes » se situent aux antipodes de celles des fondamentalistes protestants ; il existe cependant quelques points communs entre eux : ils peuvent se retrouver au moins dans un certain néopuritanisme, dans la certitude d’incarner le bien, placé au-dessus de toutes les valeurs, et dans la volonté d’éjecter de la cité les « méchants » comme la cancel culture s’efforce de les chasser d’internet...

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