L’Écologie ou l’Ivresse de la table rase - De Bérénice Levet

Dans son nouvel essai, L’Écologie ou l’Ivresse de la table rase, la philosophe dénonce l’écologie politique telle qu’elle s’incarne aujourd’hui chez les Verts et dans les mouvements associatifs ou militants. Elle est l'une des armes de la cancel culture. Au nom du climat, elle déconstruit notre histoire et nos paysages. Bérénice Levet démontre que la défense de la nature passe avant tout par la défense de notre civilisation. Un humanisme aux antipodes du terrorisme vert.

La philosophe Bérénice Levet dénonce avec force le "totalitarisme vert" des nouveaux écologistes et plaide pour une écologie des sens et de la gratitude. L’écologie a gagné la bataille des esprits, la chose est incontestable. Cependant, telle qu’elle s’incarne aujourd’hui chez Les Verts et certains socialistes, ou dans les mouvements associatifs et militants (animaliste, antispéciste, végan, zaddiste), elle est engagée dans une vaste, furieuse et funeste entreprise de déconstruction de nos sociétés. Plus occupée à changer les comportements et les mentalités, à convertir les âmes et à remodeler nos imaginaires et nos rêves qu’à préserver ce qui peut et doit l’être. Désoccidentaliser nos civilisations, telle serait, pour nos belles âmes vertes, la voie du salut. D’où la porosité et les alliances avec le féminisme intersectionnel, le décolonialisme, l’islam politique, le "wokisme" ou la "cancel culture"… Nous voilà, une fois encore, entraînés dans l’ivresse de la table rase et de la régénération de l’humanité ! Bérénice Levet analyse et dénonce ce grand règlement de compte civilisationnel et, dans une approche autant politique que philosophique et littéraire, nourrie de Giono, Camus, Colette, Calvino, Hannah Arendt, Simone Weil ou Vaclav Havel, propose une autre écologie, une écologie des sens qui s’appuie sur les hommes, leurs expériences, leurs attachements, leurs fidélités, leur besoin de continuité et de stabilité – autant de dispositions conspuées par les écologistes officiels. Ce livre s’offre ainsi comme une profonde et précieuse réflexion sur l’humaine condition, mais aussi comme un hymne à l’Occident et, singulièrement, à la civilisation française.


Bérénice Levet: «L’écologie politique consiste en une offensive contre l’Occident»

Par Alexandre Devecchio

Dans votre dernier livre, vous dénoncez une victoire à la Pyrrhus des écologistes. Qu’entendez-vous par là?

Victoire à la Pyrrhus, en effet. Victoire parce que l’écologie a gagné la bataille des idées et des esprits. La maison Terre brûle et nous ne regardons plus jamais ailleurs. Films, expositions, festivals, la réquisition est perpétuelle. Vous empruntez le réseau ferroviaire et au terme de votre trajet l’agent de la SNCF se mue en grand prêtre assermenté: «La planète vous remercie d’avoir pris le train.» Mais à la Pyrrhus, c’est-à-dire défaite, parce que, préemptée par la gauche, l’écologieest, avec le féminisme et l’antiracisme décolonial ou indigéniste, de ces grandes machines à fabriquer des dogmes, des slogans, des hashtags, ces hallalis numériques du XXIe siècle, des imprécations propres à terroriser, une langue exsangue, sans couleur, sans saveur, sans parfum, un récit accusatoire et une jeunesse instituée en tribunal de l’inquisition, ânonnant catéchisme vert et sentences comminatoires. Bref, une idéologie.

Bérénice Levet: «L’écologie politique consiste en une offensive contre l’Occident» (lefigaro.fr)

L’écologie bien tempérée de Bérénice Levet

Par Françoise Bonardel

Porte-parole de « l’esprit français », dans ce nouvel essai comme dans ses précédents ouvrages [1], Bérénice Levet démantèle ici, avec l’acuité de pensée qu’on lui connaît, le sanctuaire « végétalisé » dont rêvent les écologistes radicaux. Mais qu’on ne l’accuse pas d’être écophobe, ou pire encore écocide ! Si elle s’en prend à la « vulgate écologiste », c’est au nom de ce que devrait rester l’écologie : l’art et la manière dont chaque peuple, fidèle à son histoire et attaché à son art de vivre et à ses paysages, aménage sa vie sur terre. Une écologie bien tempérée en somme, capable de résister au terrorisme vert qui embrigade les esprits sous prétexte de sauver la Terre, et qui saccage la nature au lieu d’en préserver la beauté. On pense souvent, au fil de ces pages frémissantes d’inquiétude et de colère, à ce qu’écrivait Baudelaire : « Ne méprisez la sensibilité de personne. La sensibilité de chacun, c’est son génie. » Que vaut en effet une écologie qui, au lieu de « rouvrir les yeux et les oreilles », se complaît dans des abstractions et des chimères ? Car le séjour terrestre, rappelle Bérénice Levet, « ne s’aménage pas à coups de grands programmes ». Il s’invente au jour le jour grâce à l’étroite connivence de l’intelligence et du cœur, des sens et de la raison, de l’homme et de son environnement naturel.

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