Impasses climatiques - Les contradictions du discours alarmiste sur le climat - De François Gervais

Pour éviter le retour à la précarité énergétique et la hausse dramatique de la pauvreté, il est temps pour l’Occident de reprendre ses esprits, ceux de l’analyse factuelle et scientifique.


Sous l’impulsion du GIEC, suivi par les ONG et les médias, les responsables politiques ont décidé que les pays développés, Europe et France en tête, devaient renoncer aux énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon) d’ici 2050. Il s’agit de ne plus émettre un gramme de dioxyde de carbone (CO ) car ce gaz serait responsable d’un « dérèglement » du climat qui entraînerait un réchauffement catastrophique de la température mondiale. Le coût de ce « great reset » est estimé aux environs de cent mille milliards d’euros, soit l’équivalent d’un triplement de la dette souveraine mondiale.

Accrédité par le GIEC comme expert reviewer de ses deux derniers rapports AR5 et AR6, le physicien François Gervais montre dans ce livre que cette « remise à zéro » est scientifiquement infondée, catastrophique pour l’Homme et en particulier pour les plus pauvres, et enfin nocive pour la planète. Désaccords de la Chine et de l’Inde, fragilités des modèles de simulation sur le climat, nécessité démontrée du CO pour nourrir une population qui augmente, il expose les très nombreuses et très graves contradictions que véhicule ce discours alarmiste sur le climat.Pour éviter le retour à la précarité énergétique et la hausse dramatique de la pauvreté, il est temps pour l’Occident de reprendre ses esprits, ceux de l’analyse factuelle et scientifique.


Décarboner la France éviterait un "réchauffement de la planète d’un millième de degré"

"Je me place comme un scientifique qui joue son rôle de lanceur d’alerte, de fin d’alerte en l'occurrence juge François Gervais. Si on voulait décarboner la France, ça éviterait un horrible réchauffement de la planète d’un millième de degré, avec les chiffres du GIEC, d’ici 2050 ironise-t-il. Il y a l’aspect somme engagée. Mais il y a un autre aspect. Si on passait à ce qui ressemblerait au tout électrique, il y aurait un pillage des ressources minérales de la planète absolument considérable."


"Rappelons-nous la précédente guerre mondiale, que ce soit en Occident ou du côté du Japon, c’était pour avoir du pétrole. Les armées des deux belligérants avaient besoin de pétrole. Maintenant la guerre ce serait pour des ressources minérales, le lithium par exemple. Tout ce qui est nécessaire pour faire des batteries" juge le scientifique.

"Les importations de l’Europe vis-à-vis de la Russie, c’était 700 millions d’euros par jour"

"L’origine du problème vient principalement de l’Allemagne qui a toujours eu un poids dans l’Europe. L’Allemagne ne veut plus de nucléaire, elle s’est couverte d’éolienne pour faire de l’électricité. Le problème : en hiver, quand il n’y a pas de soleil et qu’il n’y a pas de vent, comment fait-on l’électricité ? demande François Gervais. Les éoliennes ne fonctionnent plus ou pas suffisamment pour assurer. Ils ont donc recours à des centrales au charbon ou, pire, à des centrales lignites et ils ont construit un certain nombre de centrales alimentées au gaz."

"Le gaz, ils le font venir de Russie. Là, on voit que l’effet pervers de la conséquence de cette implantation d’éoliennes, dès lors qu’on veut faire de l’électricité, est que le moment où on en a le plus besoin c’est en hiver. Et on est obligé d’importer du gaz. Les importations de l’Europe vis-à-vis de la Russie au début de la guerre en Ukraine, c’était 700 millions d’euros par jour. Ce qui a évidemment permis au président Poutine de financer sa guerre" explique-t-il.

100 mille milliards de dollars : c'est le budget pour décarboner la planète

"L’objectif de décarboner la planète a pour budget, c’est de l’ordre de cent mille milliards de dollars explique François Gervais. On peut se poser deux questions. Qui paie et à qui cela profite ? Ceux qui paient, il n’y a pas de surprise, ce sera nous. Soit nous en tant que contribuables, soit par la suite, nos enfants et nos petits-enfants pour éponger une dette qui est déjà abyssale."

"À qui cela profite ? C’est une vraie question, je n’ai pas de réponse précise à cette question là explique le scientifique. Quand on voit une somme qui représente la dette souveraine mondiale, c’est soixante mille milliards de dollars, donc on la multiplierait par trois ou quatre. Ce sont des sommes faramineuses et certains, apparemment, ne veulent pas passer à côté" déclare l’auteur de Impasses climatiques.

Décarboner la France éviterait un "réchauffement de la planète d’un ... (sudradio.fr)

Neutralité carbone : des objectifs à la fois excessivement coûteux et difficilement réalisables

Extrait 1/2

Atteindre la neutralité carbone en cessant les émissions signifierait réduire drastiquement toute liberté dans toutes les sphères d’activité, manger, se déplacer, travailler, voyager, transporter. Elle impacterait l’économie, l’industrie, le bâtiment, le chauffage des bâtiments publics ou des logements particuliers. Il n’y aurait plus de voitures, de transports routiers, de tracteurs ou d’engins de chantier fonctionnant au diesel ou à l’essence. La neutralité carbone interdirait, du moins compliquerait la plupart des fabrications d’acier et d’autres métaux. Pour éviter les coupures de courant, l’électricité serait rationnée. Le chauffage des logements serait réglementé à la baisse, posant en particulier problème pour les personnes les plus âgées et les enfants en bas âge. Les cimenteries n’auraient d’autre choix que de fermer. Les navires seraient à propulsion nucléaire ou reviendraient à la voile comme les galions, les goélettes ou les clippers des temps anciens. Un monde zéro carbone proscrirait bus diesel ou hybrides, avions de ligne et hélicoptères de sauvetage. L’agriculture, l’exploitation forestière, la pêche et le tourisme seraient fortement impactés. Dans les régions qui subissent les rigueurs de l’hiver, des millions de maisons deviendraient invendables sauf à dépenser une fortune en pompes à chaleur et en isolation, si tant est que cette dernière soit faite correctement, ce qui techniquement n’a rien d’évident. Fonder une famille ou prodiguer des soins médicaux aux personnes âgées deviendrait beaucoup plus compliqué. La précarité énergétique se réduirait à la pauvreté pure et simple.

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Environnement : les illusions de la décroissance

Extrait 2/2

La précarité énergétique est préjudiciable à la santé publique (Pan et al 2021). A l’inverse, l’espérance de vie croit avec l’accès à l’électricité (Fig. 6.3).

La croissance économique est liée à l’abondance de la main-d’œuvre et à la croissance de la productivité, la production par heure travaillée. Il est théoriquement possible de tabler sur une croissance économique illimitée sur une planète finie grâce à l’augmentation de la productivité. Une idée pernicieuse mais néanmoins en vogue est que les sociétés devraient volontairement arrêter leur croissance économique. Puisque la croissance est corrélée à un chômage faible, le chômage étant synonyme de pauvreté, est-ce vraiment la meilleure idée du siècle? Le chômage risque de provoquer ou d’accélérer la dépression, la toxicomanie, l’abus d’alcool, la violence domestique. Une deuxième idée fausse est que la croissance nécessite de recourir à toujours plus de ressources.

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