Quand nos féministes de gauche sont plus ridicules que précieuses - Par Gilles-William Goldnadel
Qu’il s’agisse des violences commises sur des femmes par des hordes déchaînées loin du portrait-robot du mâle détesté au Stade de France ou de l’affaire opposant Amber Heard à Johnny Depp, les féministes se sont une fois de plus enfermées dans le déni du réel, relève Gilles-William Goldnadel.
Hors de la détestation du mâle blanc, point de combat salutaire. Les exemples pullulent de ce que la lutte des nouvelles féministes s’arrête à la frontière invisible de la Seine-Saint-Denis ou des barrières d’immeuble du nord de Marseille.
Ni Caroline de Haas ni Clémentine Autain ne sont émues des agressions de femmes et même de gamines au Stade de France telles que les ont décrites témoins et policiers. Certaines ont même été dénudées. Il est vrai que les membres des hordes déchaînées ne correspondaient que médiocrement au portrait-robot du mâle détesté. En conséquence, nos féministes extrêmement à gauche et leurs relais médiatiques du Monde, de Libération et de l’audiovisuel de sévices publics lavèrent ces informations dégoûtantes dans un grand bain d’eau de Cologne pour qu’il n’en reste rien.
Je vous conseille également l’édifiante lecture du Figaro de samedi. Nadjet Cherigui y décrit le calvaire des habitants de certains quartiers nord de Marseille où des réseaux de Nigérians en situation irrégulière ont mis en place un système mafieux. Parmi leurs activités les plus lucratives, la traite violente de femmes contraintes à la prostitution. Je vous mets au défi de trouver la moindre protestation de nos féministes, capables par ailleurs de fondre sur le malheureux client français d’une femme se prostituant volontairement.