«Burkini à Grenoble : pourquoi le gouvernement doit avoir le courage de légiférer» - Par Pierre-Marie Sève

Des femmes en maillot couvrant ont pu se baigner dans une piscine municipale de Grenoble malgré la suspension de l'arrêté municipal confirmée par le Conseil d'État. Le pouvoir politique doit trancher par une loi pour mettre fin à ces tergiversations, affirme Pierre-Marie Sève.


Pierre-Marie Sève est délégué général de l'Institut pour la Justice (IPJ), une association de citoyens mobilisés au côté des victimes.

Le 16 mai dernier, histoire de faire monter la température d'un été qui s'annonçait déjà très chaud, le maire de Grenoble a pris un arrêté municipal autorisant le burkini. Puis, cet arrêté municipal a été suspendu par le tribunal administratif de Grenoble. Dans la foulée, le Conseil d'État, plus haut juge administratif, a confirmé la décision du tribunal administratif.

Mais, la semaine dernière, suite à la décision du Conseil d'État, plusieurs femmes se sont présentées aux piscines municipales habillées en burkini. Certaines, dont le burkini était collé au corps, ont eu le droit d'entrer, tandis que d'autres, dont le burkini était bouffant ont dû rebrousser chemin.

Alors, que s'est-il passé ? La ville de Grenoble a-t-elle récidivé ? A-t-elle violé la loi ? Tout se cache dans le contenu de la décision du Conseil d'État.

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