Eugénie Bastié : «Genre, voile, méthodes... Cinq ans après #MeToo, la grande fracture du féminisme»

Derrière l’unité de façade qu’avait provoquée la révolution #MeToo, les divisions du néoféminisme éclatent au grand jour.


Il y a cinq ans, le visage d’Harvey Weinstein apparaissait en une du New York Times. Le journal révélait le système de prédation sexuelle mis en œuvre par le producteur auprès d’actrices hollywoodiennes. S’ensuivait une déferlante de témoignages sur les réseaux sociaux sous le mot dièse #MeToo. Cette clameur numérique devait ouvrir une nouvelle ère: la révolution néoféministe pouvait commencer sous la bannière d’une sororité mondialisée.

Cinq après, et alors qu’une véritable révolte féministe a lieu en Iran, jamais le féminisme occidental n’a été aussi divisé. Chef de file du féminisme beauvoirien, Élisabeth Badinter est conspuée par la nouvelle génération après son intervention sur France Inter. Sandrine Rousseau, meneuse de l’écoféminisme, est huée à la manifestation de soutien des femmes iraniennes. Julien Bayou, figure des très progressistes verts appelle à ne pas confondre «féminisme et maccarthysme». Comment en est-on arrivé là?


La révolte des femmes iraniennes révèle le décalage indécent d’un néoféminisme qui se bat en Occident pour dégenrer les barbecues et remodeler le langage, tout en feignant de croire que la révolution féministe n’a pas déjà eu lieu.
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