Retraites : ce choc démographique que l'on refuse de voir - Par Nicolas Marquès
En privilégiant une réforme, Élisabeth Borne occulte un problème majeur, qui pèse sur le financement du système : la faible natalité.
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Avec le contre-choc du baby-boom, le fameux théorème d'Alfred Sauvy – « ce sont les enfants d'aujourd'hui qui feront les retraites de demain » – s'est retourné contre nous. De 1950 à aujourd'hui, la fécondité a chuté de 3 à 1,8 enfant par femme. Moins d'enfants, c'est moins d'actifs, moins de cotisants, moins de moyens pour financer les retraites. Cela rend la situation inextricable, bien au-delà de l'augmentation de l'espérance de vie.
Avec le contre-choc du baby-boom, le fameux théorème d'Alfred Sauvy – « ce sont les enfants d'aujourd'hui qui feront les retraites de demain » – s'est retourné contre nous. De 1950 à aujourd'hui, la fécondité a chuté de 3 à 1,8 enfant par femme. Moins d'enfants, c'est moins d'actifs, moins de cotisants, moins de moyens pour financer les retraites. Cela rend la situation inextricable, bien au-delà de l'augmentation de l'espérance de vie.