John Clauser : Combien de temps le mensonge de la catastrophe climatique va-t-il continuer ? - Par Samuel Furfari et Benoît Rittaud
Les lecteurs de PAN.be ont l’habitude de lire des informations sourcées qui ne plaisent pas aux médias mainstream et subventionnés. En voici encore une toute fraîche. John Clauser, lauréat du prix Nobel de physique 2022, est nommé au conseil d'administration de la CO2 Coalition, une organisation américaine ostracisée dans les médias belges. Pourquoi ? Parce que ce prestigieux scientifique, climato-réaliste, n’a pas honte de faire savoir qu’il ne croit pas à la catastrophe climatique, une propagande devenue la raison d’être de l’Union Européenne. « Le discours populaire sur le changement climatique reflète une dangereuse corruption de la science qui menace l’économie mondiale et le bien-être de milliards de personnes (…) Une science climatique erronée s’est métastasée en une pseudoscience journalistique de choc ». Ce 9 mai, les États membres de l'Union européenne célébraient la Journée de l'Europe. Cette date, choisie en référence à la déclaration de Robert Schuman, est considérée comme l'acte fondateur de l'Union européenne et constitue un des symboles européens. À l’occasion de cette célébration, nous nous sommes rendus au Berlaymont, le bâtiment siège de la Commission européenne, à Bruxelles. Il n’y régnait que de la propagande verte et climatique.
Par Samuel Furfari
Pendant ce temps, de l’autre côté de l’Atlantique, le lauréat du prestigieux titre de physique affirme publiquement que ce qui se dit sur le climat est faux et totalement exagéré. En rejoignant le conseil d’administration de la CO₂ Coalition, il a déclaré. « Le discours populaire sur le changement climatique reflète une dangereuse corruption de la science qui menace l’économie mondiale et le bien-être de milliards de personnes. Une science climatique erronée s’est métastasée en une pseudoscience journalistique de choc. À son tour, cette pseudoscience est devenue un bouc émissaire pour une grande variété d’autres maux sans rapport. Elle a été promue et étendue par des agents de marketing commercial, des politiciens, des journalistes, des agences gouvernementales et des écologistes tout aussi malavisés. À mon avis, il n’y a pas de véritable crise climatique ».
Les lecteurs réguliers de PAN.be savent que j’ai déclaré à plusieurs reprises que — crise climatique ou pas — si nous voulons accorder un minimum de fraternité humaine aux pauvres de ce monde, nous devrons disposer d’une énergie plus abondante et bon marché, ce qui n’est possible qu’avec les combustibles fossiles et l’énergie nucléaire, les énergies tolérées par les Verts (vent et soleil) ne représentant que 3% de la consommation mondiale ou de celle de l’UE. Le prix Nobel l’a dit avec d’autres mots : « il existe un problème très réel pour assurer un niveau de vie décent à l’importante population mondiale et une crise énergétique associée. Cette dernière est inutilement exacerbée par ce qui, à mon avis, est une science climatique incorrecte. ».
Il n’y a pas de crise climatique
Steven Koonin, un autre grand physicien américain issu de la même université et qui fut ministre délégué en charge de la science au département de l’énergie dans l’administration du président Barack Obama, nous a délivré la même vision lors de sa conférence du 20 mars 2023 aux Clubs de Pan et B29. Il est regrettable que les médias subventionnés aient réussi à faire croire, grâce aux militants écologistes, que seuls les « savants fous » s’opposent au catastrophisme climatique…
La Coalition CO₂ compte déjà plus de 120 scientifiques et chercheurs - dont j’ai l’honneur de faire partie - représentant un large éventail de disciplines. Ses études scientifiques sur le climat démontrent clairement qu’il n’y a pas de crise climatique et que l’augmentation des concentrations de CO₂ sera bénéfique pour le monde.
John Clauser n’est pas le seul prix Nobel à dénoncer les exagérations de la théorie du changement climatique. Il a reçu ce prix, avec deux autres chercheurs, pour des travaux menés dans les années 1970 qui ont montré que « l’intrication quantique » permettait à des particules telles que les photons d’interagir à de grandes distances, ce qui semblait nécessiter une communication à une vitesse supérieure à celle de la lumière. À noter que Clauser avait critiqué le prix Nobel de physique 2021 décerné pour des travaux sur le développement de modèles informatiques prédisant le réchauffement climatique. En 2022, à son tour, il a reçu le prix Nobel et, en 2023, il a fait part au président Biden de son désaccord avec ses politiques climatiques et l’a fait savoir publiquement.
Il est temps que, dans un esprit démocratique, les critiques de la théorie du changement climatique d’origine humaine puissent s’exprimer. Je félicite PAN.be d’avoir été le premier à le faire. Je ne doute pas que d’autres suivront, car nous en avons assez de l’exagération qui vise à nous faire vivre dans l’austérité, sournoisement appelée sobriété.
Un prix Nobel de physique 2022 se déclare climato-réaliste !
Par Benoît Rittaud
Au fond, ce croisement de symboles était devenu inévitable compte tenu des défections qui se multiplient chez les alarmistes du GIEC au même rythme que l’intégrisme écologiste qui, sentant de plus en plus qu’il perd la partie, poursuit sa route vers le fanatisme.
Salir délibérément avec de l’eau mêlée de charbon la belle fontaine des Quatre-Fleuves érigée par le Bernin au XVIIe siècle au centre de la célèbre et splendide piazza Navona au cœur de Rome, voilà la nouvelle prouesse réalisée par les éco-activistes. Certes peu populaires, ces coups d’éclats ont, pour les extrémistes, l’intérêt d’habituer le public à leur violence, espérant peut-être que nous finirons collectivement par la trouver normale.
Tandis que les représentants de ce nouvel extrémisme du XXIe siècle qu’est l’écologisme radical se donnaient ainsi en spectacle, le débat véritablement scientifique autour du climat a connu lui aussi un nouvel épisode, mais d’une toute autre valeur : John Clauser, prix Nobel de physique 2022, vient d’intégrer la CO2 coalition américaine, qui est l’une des principales organisations climato-réalistes de par le monde. Le consensus Potemkine sur la prétendue « crise climatique » vient donc de prendre un nouveau coup de massue, après ceux récemment portés par Steven Koonin, Michael Shellenberger, Zion Lights ou encore Neil Winton.
Les propos du physicien sont sans ambiguïté sur ce qu’il pense du récit climatique actuel : « Le narratif commun sur le changement climatique, explique-t-il, constitue une dangereuse corruption de la science qui menace l’économie mondiale et le bien-être de milliards de personnes. Une science climatique mal orientée s’est métastasée en une pseudoscience journalistique massive. À son tour, celle-ci s’est faite bouc émissaire de quantité de maux qui n’ont aucun rapport. » Difficile d’être plus clair.
« Il n’y a pas de crise climatique« , insiste le spécialiste mondial de l’intrication quantique, usant ainsi d’une formulation qui fait un écho sans doute volontaire à la déclaration Clintel du même nom, qui rassemble plus de 1500 signatures dont celle d’un autre prix Nobel de physique, Ivar Giaever. « En revanche, ajoute Clauser, il y a un problème bien réel celui-là, qui est de fournir un niveau de vie décent à une large part de la population mondiale ». Le scientifique conclut sa déclaration en soulignant que la crise énergétique actuelle est « inutilement exacerbée par ce qui, à mon sens, est une science climatique incorrecte ».
Ne reste donc plus qu’à attendre le feu nourri des propagandistes et des commissaires politiques, qui réussiront bien à nous dénicher un lien plus ou moins ténu entre Clauser et un méchant quelconque (une industrie polluante, un vilain parti politique…), tout en nous expliquant que les activistes de la piazza Navona vont peut-être un peu loin mais que quand même, c’est pour la bonne cause. Citoyens, c’est à vous de choisir.