Cas d'école : Prières musulmanes dans les cours de récréation de Nice dénoncées, mais pas combattues - Par Céline Pina
Prières musulmanes dans les cours de récréation à Nice : «Un cas d'école de l'éternelle impuissance de l'État»
Dans une lettre adressée à Élisabeth Borne, le maire de Nice, Christian Estrosi, a alerté sur des prières musulmanes qui se seraient tenues dans des cours d'écoles. La journaliste et essayiste Céline Pina déplore un déni constant du gouvernement face à la montée de l'islamisme.À Nice, le maire Christian Estrosi a alerté l'État sur l'organisation de prières publiques à l'école par des enfants musulmans âgés de 9 à 11 ans ainsi que sur la tentative, dans un établissement, de mettre en place une minute de silence en l'honneur du prophète de l'islam, Mahomet. «Des faits intolérables», selon le ministre de l'éducation nationale Pap Ndiaye. Si intolérables qu'ils ne font, pour l'heure, d'ailleurs l'objet d'aucune sanction et sont présentés comme «isolés» par la rectrice. Ce qu'il faut traduire par conjoncturel, donc ne relevant pas d'une offensive idéologique orientée contre l'école, la culture française et notamment sa dimension laïque. Autrement dit l'indignation de façade et la boursouflure verbale d'un communiqué conjoint entre la ville de Nice et le ministère seront les seules véritables réactions du pouvoir à cette affaire. Pas de quoi décourager les islamistes dans leur offensive. L'école apparaît ainsi de plus en plus comme un maillon faible, d'autant plus incapable de se défendre que parents et professeurs ont de moins en moins confiance dans l'institution.
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Les provocations n'étant suivies d'aucunes sanctions, c'est comme si elles étaient validées en creux et appellent à monter d'un cran dans la logique revendicative.
L'emprise islamiste ne se résoudra pas à coups de discussion. Elle appelle une réaction en deux temps : sanction et transmission.
Nice: des «faits intolérables» contre lesquels rien ne sera entrepris
En fondant ses espoirs sur une réaction de Pap Ndiaye, le maire de Nice parait bien déconnecté de la réalité. En effet, ce que les nombreuses et récurrentes atteintes constatées à la laïcité à l’école démontrent, c’est que l’exécutif n’a pas seulement les mollets qui flageolent, mais bel et bien les genoux qui s’entrechoquent, le périnée qui se relâche et les dents qui claquent dès qu’il est mis en face d’une preuve de l’emprise islamiste sur la population musulmane et de ces incessantes provocations visant à ridiculiser nos lois et nos institutions.
L’école est une cible désignée par l’islam politique, que la loi de 2004 interdisant tout signe religieux rend fou. Les islamistes ont donc décidé de multiplier les provocations : résistance et refus d’ôter le voile, mise en avant de l’abaya pour déstabiliser les établissements et maintenant organisation de prières collectives à l’heure de la pause déjeuner.