L’inutilité de la décarbonation - Par Christian Gerondeau
Depuis 30 ans le débat est ouvert sur la responsabilité humaine à l’égard du climat. Ce débat oppose les « climato-croyants » qui sont certains que l’homme est responsable des variations climatiques (voire météorologiques), et les « climato-sceptiques » qui mettent en doute cette conviction.
Force est de constater que ce sont les partisans du premier point de vue qui ont jusqu’à présent gagné et qui dictent la politique mondiale, non seulement aux Nations Unies et d’abord au sein de leur prolongement le GIEC qui les inspire – mais aussi au niveau des gouvernements, des grandes institutions internationales, et plus généralement des forces économiques et des médias du monde entier ou presque.
Dans ces conditions,vouloir aujourd’hui expliquer que le climat a toujours changé et que l’homme n’est pour rien ou peu de chose dans ses variations actuelles est pour l’instant une cause perdue.
La note qui suit court-circuite ce débat en posant la question simple suivante: « Ce que nous pouvons faire pour réduire nos émissions peut-il servir à quelque chose ? »
Elle montre de manière imparable que la réponse à cette question est négative : ce que nous pouvons faire en suivant les demandes du GIEC de réduire puis de supprimer nos émissions de CO₂ ne peut servir à rien car les faits et les chiffres s’y opposent, que l’homme ait une influence sur le climat ou non.
C’est toute la politique mondiale qui tombe ainsi à l’eau.
L’avantage de cette approche est double.
Elle est tout d’abord accessible à tous et ne nécessite aucune connaissance spécifique du dossier du climat, souvent présenté comme étant réservé à quelques rares spécialistes férus de modèles ésotériques hors de portée du commun des mortels. Les tables de multiplication et la règle de trois suffisent.
Le second avantage de cette approche tient au fait qu’elle ne nécessite pas de prendre parti dans le débat qui oppose croyants et sceptiques quant à la responsabilité humaine à l’égard du climat .Elle découle en effet des conclusions du GIEC lui-même,qui devient involontairement en l’occurrence un allié de ceux qui s’opposent aux contraintes et dépenses qui nous sont imposées au nom de la sauvegarde de la planète. Cela change tout.
Ce que nous pouvons faire ne sert à rien.
C’EST LE GIEC LUI -MÊME QUI LE DIT SANS LE VOULOIR
C’est donc cet angle d’approche du dossier qui doit être privilégié à l’avenir car il est imparable, alors que tous les débats ou presque tournent depuis trente ans sur l’existence ou non de la responsabilité humaine, et sont sans fin.