Les mots de la fin de vie : ne pas occulter les termes du débat - Par Pascale Favre (Fondapol)


« Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde ». Cette formule de Camus, bien souvent citée, nous rappelle l’importance des mots. Si la question de la mort programmée occupe depuis quelques mois une place médiatique importante, elle s’inscrit dans de subreptices glissements sémantiques qui génèrent de graves confusions. La fin de la vie est nécessairement redoutée. L’euphémisation du vocabulaire voudrait laisser croire que la suppression des mots efface la crudité des actes et la méconnaissance du sens exact des termes altère fondamentalement le débat.

Le militantisme pro-euthanasie commence par la transformation délibérée du lexique. Qu’il s’agisse de la lénifiante expression d’« aide à mourir » pour signifier la mort provoquée ou du mésusage du vocable « euthanasie », employé pour évoquer un arrêt de traitement, les mots peuvent être trompeurs. Leur restituer leur signification exacte est un préalable indispensable à tout débat juste sur ce sujet d’une immense complexité.

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